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16 avril 2011

L'ONU séduit par les Tunisiennes

La femme tunisienne est un exemple à suivre pour l'ONU. Selon l’agence Tunis Afrique presse, le 5 avril dernier, lors de la cinquième réunion du Colloque mondial des présidents d’université à Philadephie (Etats-Unis), le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a déclaré que le rôle de la femme tunisienne dans la Révolution du jasmin n’était pas le fruit du hasard:

«Ce n’est pas un hasard si la vague de ferveur révolutionnaire qui balaie l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient a commencé en Tunisie et si les femmes y ont joué un grand rôle.»

Revenant sur le droit de vote des femmes tunisiennes octroyé en 1966 par le président Habib Bourguiba —qui a consacré le 13 août 1956 l’égalité de l’homme et de la femme en Tunisie—, le secrétaire général de l'ONU a fait le lien entre ces avancées fondamentales et uniques dans le monde arabe du statut de la femme, et le combat contre les dictatures.

«Ce fut le premier pays dans le monde arabe à accorder le droit de vote aux femmes», a-t-il indiqué. «Les filles sont éduquées et représentées dans le monde professionnel et au Parlement. Par conséquent, elles comprennent très bien quels sont leurs droits fondamentaux.»

Femmes des années 80

L’ancien président Habib Bourguiba avait dans le même sens et bien avant Zine el-Abidine Ben Ali aboli la polygamie, interdit la répudiation, abrogé le mariage forcé et légalisé le divorce. En 1973, c’est au tour de l’avortement d’être dépénalisé, puis en 1981 la reconnaissance pour la mère, officiellement déclarée tutrice de son enfant à la mort de son époux. Des mesures perçues à l’époque comme modernes et controversées, qui par la suite ont fait de la femme tunisienne une exception dans ces univers habituellement patriarcaux.

Pour Ban Ki-moon, l’exemplarité du modèle tunisien doit être confirmé par le vent de changement qui souffle sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

«Les femmes de ces régions doivent saisir l’opportunité qui s’offre à elles pour faire avancer leurs droits», a-t-il affirmé. «Les révolutions en Tunisie et en Egypte représentent l’une des plus grandes opportunités pour faire avancer la démocratie et les droits humains en une génération.»

Représentant d'ONU Femmes, l’entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, Ban Ki-moon a fait part du souci d’organiser et de ne pas laisser en marge les initiatives tunisiennes, en rappelant l’urgence d’établir un cadre commun.

«Gérées de manière adéquate, elles peuvent constituer un modèle pour des transformations similaires à travers le monde arabe et au-delà», a-t-il indiqué. «Les femmes dans ces pays dev(r)aient obtenir un ferme soutien de la communauté internationale [...] Si ces révolutions entraînent un véritable changement pour la région et si la nouvelle entité "ONU-Femmes" produit un véritable changement pour les femmes, elles ont besoin du soutien engagé et coordonné de nous tous.»

Une reconnaissance, enfin légitimée par l’organisation internationale, qui confirme l’exemplarité du modèle tunisien comme tête de file du mouvement révolutionnaire et réformateur arabe.  

Lu sur Agence Tunis Afrique Presse, Webinfo-Tunisie.net

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15 avril 2011

questionnement sur le fruit du travail de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la Révolution

La proposition sur la procédure d'élection par liste est elle la bonne?

Est ce qu'un parti fort pourrait écraser les autres plus faible?

La représentativité des différents partis serait elle plus globale?

La discrimination positive apparente à travers l'article concernant  "el mounasfah" serait-elle réelle?

L'article concernant "elmounasafah" si il a été effectué comme une provocation à ennahdha ne serait-il pas une erreur stratégique? car "ennahdha" a dans ses rangs énormément de femmes hyper-engagée.

La descrimination positive envers les régions à faible nombre de population serait elle équitable pour les autres?

Sachant que cette révolution a été conduite par les jeune, l'obligation pour les partis d'avoir au moins un jeune de moins de 30 ans dans leurs listes serait elle suffisante?

Concernant le financement de la campagne électorale des partis, l'état va donner équitablement aux différents partis une certaine somme. Créer des alliances avant élection ne serait il pas un manque à gagner pour les petits partis?

L'interdiction des anciens RCDiste àse représenter n'entrainerait il pas un vote sanction de 2000000 d'électeur, sachant que sous l'effet de la colère l'humain agit par réaction ne serait elle pas une erreur stratégique? Rappelons-nous les votes sanction des français pour le compte du FN...

 

15 avril 2011

Bahrein : carnage et génocide sous occupation saoudienne (via Info-Palestine)

Des centaines de personnes de l’opposition ont été arrêtées, certaines étant mortes ensuite sous la torture - Photo : Gallo/Getty
Alors que la crise au Bahreïn s’aggrave, un tollé international s’amplifie contre le soutien américain et britannique à l’occupation saoudienne et au nettoyage ethnique en cours contre la population musulmane chiite.


Washington et Londres ont accordé une légitimité à l’invasion et l’occupation par les Saoudiens qui veulent maintenant imposer au pays leur wahhabisme, lequel est directement lié à la culture du terrorisme et à l’extrémisme.

Quinze des 19 kamikazes qui ont attaqué le World Trade Center en 2001 étaient des Saoudiens formés dans des écoles musulmanes financées par la famille régnante Al Saoud.

Au cours des trois dernières semaines les Bahreïnites ont été attaqués par des milices portant cagoule et armés d’épées et de haches, rappelant les méthodes utilisées par les terroristes basés en Arabie saoudite qui avaient décapité des étrangers. Le dernier martyr, Sayyed Hameed Sayyed Mahfoodh, âgé de 57 ans et de la ville de Sarre, a été en partie décapité, sans doute par une épée.

Les images de ses blessures ont confirmé que les Saoudiens pourraient avoir été impliqués dans l’enlèvement et le meurtre, le mardi 5 avril. Sayyed Hameed été kidnappé alors qu’il se rendait dans un magasin proche. Son corps a été retrouvé le lendemain matin, avec des blessures graves infligées avec un couteau ou une épée.

Pendant ce temps la famille Al Khalifa a poursuivi ses actes criminels contre des Bahreïnites. Les descentes dans les maisons se font sur une base quotidienne, en particulier aux petites heures de la journée lorsque les gens sont endormis. Le 5 avril, la maison du docteur Abdul Jalil Al Singace, un membre éminent de l’opposition arrêté peu après l’invasion par l’Arabie saoudite, a été mise à sac et son contenu détruit.

Ces actes ont été condamnés par le Parlement européen qui a débattu des révolutions en cours dans le monde arabe. A la différence des Etats-Unis et du Royaume-Uni, les autres pays occidentaux semblent avoir moins de sympathie pour le terrorisme d’Etat pratiqué par la famille Al Khalifa contre les habitants bahreïnites. Même le prince héritier, qui était en mesure de se présenter faussement comme un réformiste, n’a pas pu résister à la tentation de tuer, de torturer et de mutiler des Bahreïnites.

Hier, il a prononcé un discours tout à fait creux à la télévision officielle, ne faisant que confirmer que plus d’attaques seraient lancées contre les libertés. Il a promis de persécuter ceux qui avaient exprimé leur opinion de manière pacifique au cours des manifestations de masse de ces dernières semaines. Contrairement aux apparitions précédentes, il est devenu encore plus belliciste, plus assoiffé de sang, content de son rôle de dictateur à la gâchette facile.

Ses commentaires ont été bénédiction en ce sens qu’il ne peut plus tromper personne lorsqu’il parle de dialogue.

Alors qu’un mouvement d’opinion favorable [à l’opposition] se développe à travers le monde, les Al Khalifa et leurs bailleurs de fonds saoudiens, américains et britanniques sont progressivement confrontés à des accusations graves, y compris de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’exécutions extra-judiciaires, d’attaques contre les libertés civiles, de violations de la primauté du droit, de répression de toutes les libertés publiques et, le plus grave, de génocide.

Aujourd’hui, l’Apartheid est devenue la doctrine du régime. Les habitants musulmans chiites qui constituent plus de 70% de la population sont pris pour cible et se voient refuser les moyens de base pour la survie. Des centaines ont été licenciés de leur emploi, beaucoup plus privés de leurs salaires, et des centaines d’entre eux ont été emprisonnés et torturés. Les associations Human Rights Watch, Amnesty International et le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies s’intéressent de près à ce qui se passe à Bahreïn.

En même temps d’autres Bahreïnites ont été détenus pour avoir exprimé leur opinion. Ce matin, plusieurs maisons dans le village de Dair ont été perquisitionnées et plusieurs personnes ont été arrêtées. Parmi elles se trouvaient Musa Madan et Kamel Hassan Ta’an. Ali Nasser Harim a été aussi arrêté. D’autres arrestations ont eu lieu : Mohammad Hussain de la ville de Aali, Sayyed Noor Sayyed Al Jawad Wada’ei et Ali Ibrahim de Ma’amir. Deux jeunes garçons, Hassan et Hussein, les fils d’Abdul Amir Rahdi, de Ma’amir, ont été arrêtés et leur voiture confisquée.

Une femme de Bahreïn, Khadija Ali Ahmad Al Gazzaz, a été arrêté à l’un des points de contrôle quand elle a refusé d’être maltraitée par les soldats saoudiens. La FIFA [fédération internationale de football) se serait plaint de l’arrestation par les Al Khalifa de nombreux footballeurs dont Alaa et Mohammad Hubail.

Plus de 100 taxis ont été détruits ces derniers jours parce que leurs propriétaires avaient pris part à une manifestation le mois dernier.

Aujourd’hui, des manifestations ont eu lieu dans de nombreux pays en soutien aux Bahreïnites, y compris en Egypte, en Iran, au Yémen, en Irak, au Liban, et au Koweït. Les manifestants appelaient à mettre fin à l’occupation et à un changement de régime politique.

8 avril 2011 - Bahrain Freedom Movement - Vous pouvez consulter cet article à : http://www.vob.org/en/index.php?sho...

Traduction : Info-Palestine.net http://www.info-palestine.net/artic...

30 mars 2011

Une petite fouille dans les égouts de l’histoire,.. ou donnons à Sebsi ce qui revient à Sebsi

Par Yassine Ayari.

Pourquoi ce billet ?

Après sa nomination, après ses beaux discours, après ses actions qui n’ont rien a voir avec ses discours, après ses pas vers le développement d’un culte de personnalité, moi, jeune tunisien, passionné d’histoire et de politique, j’ai fait des petites recherches, armé de Google, et de beaucoup de patience et j’aimerais bien partager avec vous, le résultat – partiel – de ces recherches, car dans la Tunisie de “Si” Beji, toutes les vérités ne sont pas bonnes a dire.. mais Google est toujours la pour les plus curieux ;) Les recherches ont été orientés par l’affirmation de Mr Beji Kaid Sebsi que Ben Ali sera jugé pour haute trahison et devra rendre compte des tortures dont il est responsable et les multiples “coïncidences” dont a bénéficié Nesma TV. Bonne lecture a Tous

Dans le livre de Gilbert Naccache, Qu’as tu fait de ta jeunesse (qui est en vente libre a Tunis même sous l’ère Ben Ali), page 97, l’auteur parle de la répression de 1968 on lit :

c’est donc une répression, une répression générale contre tout ce qui bouge dans la jeunesse, d’une ampleur et surtout d’une férocité que nous n’avions pas imaginées. Il y eut plusieurs centaines d’interpellations, plus de deux cents arrestations, des interrogatoires de personnes qui n’avaient que des liens de parenté, d’amitié ou seulement de proximité avec les militants organisés.

Pendant des semaines, les policiers allaient et venaient, entraient dans les maisons, posant des question, fouillant, terrorisant les familles. Les jeunes organisés dans les différentes structures contestatrices, le GEST, le Baath ou le PC furent systématiquement torturés : ce fut pour nous une brusque confrontation avec les aspects les plus bestiaux de la police, la vue du visage caché du régime et, avec la rencontre des suspects de droit commun des geôles, la découverte de la banalisation de ces pratiques barbares.

Ce qui frappe d’abord, c’est la facilité avec laquelle on peut enlever des êtres humains, leur appliquer les pires sévices, les enfermer comme des animaux, sans qu’il se produise rien…

Même si le passage décrit la répression de 1968, il s’applique parfaitement a l’ère de Ben Ali, surtout pendant les années noirs, les années de répression des Islamistes. Donc tout compte fait, Ben Ali n’a rien inventé, tout était la depuis le début, il a juste utilisé l’héritage, les inventions, les méthodes instaurés par le Ministre de l’intérieur de ces années, les années de répression sauvages , de torture des gauchistes.

jetons un coup d’œil a ces listes :

Ministres d’intérieurs :

• Avril 1956 – 1965 : Taieb Mhiri
• Juin 1965 – Septembre 1969 : Beji Kaied Sebsi
• Septembre 1969 – Juin 1970 : Hedi Khfach
• Juin 1970 – Septembre 1971 : Ahmed Mestiri
• Septembre 1971 – Octobre 1971 : Hedi Nouira
• Octobre 1971 – Mars 1973 : Hedi Khfach
• Mars 1973 – Décembre 1977 : Taher Belkhouja
• 22 Décembre 1977 – 25 Décembre 1977 (48 heures) : Abdallah Farhat
• Décembre 1977 – Novembre 1979 : Dhaoui Hnableya
• Novembre 1979 – Mars 1980 : Othman Kechrid
• Mars 1980 – janvier 1984 : Edriss Guiga
• Janvier 1984 – Avril 1986 : Mohamed Mzali
• Avril 1986 : Zine Abidine Ben Ali

Directeurs de sûreté :

• 1956 : Ismail Zouiten
• 1957-1963 : Idriss Guiga
• 1963 – 1965 : Beji Kaid Sebssi
• 1965 – 1967 : Foued Mbazaa
• 1967 – 1968 : Taher Belkhoudja
• 1968 – 1969 : Hssan Babou
• 1969 – 1970 : Monji Kaali
• 1970 – 1971 : Zakareya Mostapha
• 1971 – 1973 : Hedi Cherif
• 1973 – 1977 : Abd EL Majid Bousslema
• 1977 – 1980 : Zine El Abidine ben Ali
• 1980 – 1984 : Abd El Majid Skhiri
• 1984 – 1986 : Zine Abindine Ben Ali

Donc, en 1968 , lors de cette répression, lors de la mise en place de ces méthodes qui ont traversé les décennies : le ministre d’intérieur était bel et bien : Mr Beji Kaied Sebsi… oui, l’actuel premier ministre, oui c’est dans le sous sol et le quatrième étage de son ministère, pas très loin de son bureau, étaient torturés les gauchistes, et de son bureau que sortaient les ordres, étaient conçus les méthodes que ZABA ne fera qu’appliquer par la suite.

une autre “remarque” a tirer de ces listes, Fouad Mbazaa était directeur de sureté, quand beji Kaid Sebssi était ministre de l’intérieur.
Nommer son ancien patron comme premier ministre sera t il une manière de jetter une fleur a un ami de longue date, et un renvoie d’ascenseur en guise de remerciement pour un ancien service ? peut être..

continuons avec un autre témoignage.

Dans le Journal Chourouk, Paru le 26-08-2008, Mohamed Babou, directeur de la sureté sous Beji Kaied Sebssi, pendant les émeutes de Ouardanine, émeutes durant lesquelles on a tiré sur les manifestants et y’a eu plusieurs dizaines de morts, et qui ressemblent a ce qui s’est passé a Sidi Bouzid et Thala pendant la révolte du jasmin donne sa version des faits.

Mr Babou, accuse clairement Mr Beji Kaid Sebssi d'avoir donné l'ordre de tirer.

Donc tout compte fait, Ben Ali n’a fait qu’utiliser l’héritage , les méthodes, les outils de Mr Béji Kaid Sebssi a confectionné et a déjà prouvé l’utilité pour tuer nos martyrs a Thala et SidiBouzid.

continuons…

En 2002 Béji Kaid Sebssi a réalisé un entretien avec Michel Camau et Vincent Geisser.( Ouvrage : Bourguiba la trace et l’héritage »)
A la page 597, en réponse à une question portant sur les conditions de détention terribles à la prison de Borj Erroumi , Béji Kaid Sebssi a déclaré :

« Les conditions étaient difficiles parce que Borj Er Roumi était une ancienne prison française, celle de la Légion étrangère. Personnellement, je ne l’ai visitée qu’après. J’ai vu que c’étaient des caves humides. Mais auparavant, je ne le savais pas ».

Une petite recherche nous mène a l’article de Noura Borsali : « Le complot de décembre 1962 : Fallait-il les tuer ?” ( Noura Borsali, 26-12-2002- Noura Borsali- Réalités- Hebdomadaire tunisien,repris dans son ouvrage : Bourguiba à l’épreuve de la démocratie » ) on peut lire les témoignages d’un prisonnier à Borj Erroumi, Temime H’maidi Tounsi :

Ils ont reçu la visite de quelques personnalités politiques comme Taïeb Mhiri, Béji Caïd Essebsi , Mohamed Farhat, Hédi Baccouche, Tahar Belkhodja, Fouad Mbazaa, le gouverneur de Bizerte… “ Après la visite de Taïeb Mhiri, le système est devenu plus dur.

Donc même en visite dans la tristement célèbre prison, et en rencontrant les prisonniers, Mr Sebsi ne savait pas les conditions de détentions et les tortures? heureusement que l’article détaille ces pratiques, que je partage avec vous :

Les autres condamnés ont été amenés, le 2 février, au bagne ottoman de Porto Farina, au dépôt de munitions du temps des Turcs où enchaînés aux pieds, ils ont passé sept ans dans des conditions très dures et sans aucune nouvelle de leurs familles. Ils ont été conduits ensuite à la prison Borj Erroumi de Bizerte où ils ont vécu dans des damous ,sorte de dépôt de munitions du temps des Français à 37 marches (à environ 15 m) de profondeur. Les murs, selon les témoignages recueillis, suintaient continuellement : 3 à 4 litres par jour si bien que “ nous grelottions hiver comme été à cause de l’humidité. Quant au soleil ou aux rais de lumière, nous n’y avons eu droit qu’après nos sept années passées à Porto Farina et notre transfert à Bizerte. Pendant plus de sept ans, nous avons vécu dans l’obscurité de jour comme de nuit

source : article de Noura Borsali cité précédemment.

Pratiques et conditions inhumaines et largement connus sous ZABA? peut être, mais il est de plus en plus clair que ZABA n’a rien inventé, il a juste marché sur les pas de “SI” Beji.

Continuons…

A la page 598 (Entretien Béji Caid Essebsi) , à propos du complot de 1962, Béji Kaid Sebssi affirme:

« Pour celle du complot de décembre 1962, j’étais en fonctions puisque, comme je l’ai déjà dit, j’ai été nommé directeur de la Sûreté à cette occasion. Mais elle a été traitée par le ministère de la Défense ».

Donc il est innocent des tortures qui étaient appliqués sur les comploteurs contre Bourguiba, puisque c’était sous la responsabilité du ministère de la défense, et que ces comploteurs étaient jugés devant un tribunal militaire, pas si sur…

Azedine Azzouz ( “L’Histoire ne pardonne pas ». Azzedine Azouz . Tunisie 1939-1969. ) relate dans les pages 223-224-225-226, les conditions dans lesquelles se passaient les interrogatoires qui se déroulaient Bel et bien dans les locaux du ministère de l’intérieur dirigé par Béji Caid Essebsi. Donc oui, ils étaient jugés par un tribunal militaire, mais les interrogatoires étaient au ministère de l’intérieur , dirigés par “SI” Beji en personne.

Des détails de ces interrogatoires ? un petit extrait de la page 224 :

« Je ne peux décrire ici ce lue j’ai entendu ce soir-là : tortures, supplices, cris inhumains, coups de cravache, étouffements à l’eau, brûlures à la cigarette et à l’électricité, supplice de la bouteille, etc. Je ne pouvais en croire mes oreilles et n’imaginer vivre en plein vingtième siècle, dans une Tunisie moderne et indépendante sous la présidence de Bourguiba. Un policier de stature colossale fit irruption dans la pièce où j’étais, une cravache à la main et tout en sueur à force de frapper les détenus. Me regardant, il me lança : « Estime-toi heureux de ne pas subir le même sort puisque tu es libre… »

Même les policiers qui assuraient le service de nuit arboraient un air dégoûté et grinçaient des dents. L’un Parmi eux, un vieux, remarqua : « C’est une honte, on a jamais vu ça même du temps du colonialisme français. »

Les mêmes pratiques de ZABA, encore une fois? même la fameuse bouteille dans l’anus date bien de l’ère de “SI” Beji, donc tout compte fait, ZABA n’a fait qu’utiliser l’héritage de “Si” Beji !!

continuons, mais d’un autre ongle, qui pourra nous éclairer sur ce qui se passe actuellement en Tunisie. Faut il rappeler la fascination de Bourguiba par les “Ben Ammar” ? Faut il rappeler la place de Monther, Neyla, Nabila et Tarek ben Monther Ben Ammar dans le palais de Carthage pendant l’âge d’or de Wassila?

En quoi c’est important dans le cadre de ce billet? la suite nous le dira..

continuons…

dans les années 70, une “alliance” autour de Wassila Ben Ammar, constituée de Hbib Achour, Mohamed Masmoudi, Taher belkhouja , Sadok Ben Jemaa, Hassen Belkhoudja, et “SI” Beji Kaid Sebssi, comme étant un front “tunisois” se concrétise. Les hommes de cette alliance, doivent beaucoup, si ce n’est pas tout a Wassila Ben Ammar.

Est il utile de rappeler que Wassila Ben Ammar était très influencée par son frère Mondher Ben Ammar, père de Tarek Ben Ammar, qu’il l’a même poussé a se réconcilier avec un ennemi juré qu’elle a nommé un jour: Mzali?

Donc , recollons les morceaux, “SI Beji” doit énormément a Wassila, qui était très influencée par son frère, un moyen de remercier? de dire qu’on est reconnaissant ? de “lammen chella” ? un petit coup de pouce au fils de Mondher peut etre? Tarek?

ça expliquerait peut être bien de “coïncidences” qui se sont passés après la nomination de “Si” Beji par un ami de longue date : Fouad Mbazaa, ou même avant sa nomination (l’énorme coup de pouce de Nesma TV pour sa nomination, Nesma TV dont un des grands actionnaires est Tarek ben Mondher Ben Ammar).

Ce premier ministre si gentil, qui n’a rien a voir avec les tortures, la répression, absolument rien a voir, ce premier ministre si angélique qu’on dirait tombé directement du ciel.

La Tunisie redeviens donc et encore un gâteau a deviser entre familles, ou la revanche des Ban Ammar sur les Trabelsi, faite par un si gentil Bourguibiste qui -et comme le montre ce billet- n’a rien a voir avec les pratiques ZABISTES (tirer sur les manifestants, tortures etc..)

A bon entendeur.

PS : plein d’autre détails qui pourraient renseigner plus sur notre sauveur, notre premier ministre, celui qui va couper avec les pratiques de ZABA (torture, abus de pouvoir, services a des “proches” …) et assurer la transition sont disponibles, Il est fou ce google, il suffit juste de savoir bien l’utiliser… il donne l’info, la source et la preuve ;)

27 mars 2011

Kadhafi livre la Libye aux impérialiste

 
par PIR
La France dans la continuité de sa coutume impériale a ouvert la voie et légitimé l’intervention en territoire libyen.
Au nom du principe, ô combien hypocrite, du droit d’ingérence, le Conseil de sécurité de l’ONU, sous influence américaine et française, a fait voter l’attaque de la Libye. Les forces impériales trouvent, ainsi, matière à renforcer leur mainmise sur les ressources naturelles libyennes et également de tenter de mettre un coup d’arrêt à la révolution arabe. Quelles sont donc leurs réelles intentions ? Venir en aide au peuple libyen alors que la seule aide apportée aux tunisiens consistait à envoyer du matériel policier à Ben Ali ?
Kadhafi, en réprimant la contestation populaire, notamment avec des armes lourdes, a perdu le peu de légitimité qu’il pouvait avoir. Ce faisant, il a ouvert une voie royale permettant aux forces impérialistes de donner un vernis légal à leurs actions militaires. Cette opération lancée sous prétextes humanitaires, bien qu’avec le soutien de la ligue arabe et du Conseil National de Transition (CNT), n’est pas sans nous rappeler les guerres en Afghanistan et en Irak. Nous ne saurons être dupes. Comment expliquer sinon le silence des Etats-Unis et de la France alors que les révoltes populaires subissent une sanglante répression en Arabie Saoudite, au Yémen ou encore à Bahreïn, si ce n’est par les tractations liées à l’or noir ? Les enjeux libyens, nous le savons, sont bien plus économiques et politiques qu’humanitaires. Sinon comment expliquer qu’en moins de 24 heures, ces puissances impérialistes aient outrepassé le cadre de la résolution des Nations Unies.
Tout en étant solidaire du peuple libyen et de sa révolution, le PIR condamne de la manière la plus ferme l’opération militaire occidentale dont les objectifs vont à l’encontre de la révolution arabe et hypothèque gravement la souveraineté des peuples en lutte de la région. Au nom du respect de la souveraineté et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le PIR continuera sans cesse à élever sa voix pour accompagner ces luttes de libération.
PIR le 24 Mars 2011 à Saint-Denis
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27 mars 2011

La parisienne libérée chante Bronzez citoyen

27 mars 2011

La parisienne libérée chante Fukushima

27 mars 2011

La parisienne libérée chante la guerre en libye

26 mars 2011

media mensonge

26 mars 2011

Le bon et le mauvais arabe d'un point de vue occidental

26 mars 2011

El Beji Gayed essebsi

gayed_essebsi

26 mars 2011

Slim Chiboub

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26 mars 2011

khalil Zaouia

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26 mars 2011

Abdelkader zitouni

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26 mars 2011

Sofiene

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25 mars 2011

El Majd 50ème parti autorisé

El Majd, Un nouveau parti politique, le parti "El Majd", vient d'obtenir une autorisation a annoncé jeudi le Ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Le nombre des partis politiques en Tunisie atteint ainsi cinquante partis. El Majd a été fondé par Abdelwahab El Hani, qui est l'actuel secrétaire général du parti.

22 mars 2011

Les différents types de régimes politiques

mise à jour le 6.04.2010

On désigne par régime politique le mode d’organisation des pouvoirs publics (mode de désignation, compétences, définition des rapports entre les différents pouvoirs). Les régimes politiques sont le fruit du jeu des forces politiques dans le cadre institutionnel défini par la constitution ou par la coutume. S’ajoutent d’autres facteurs, historiques, idéologiques, culturels, qui déterminent la nature des régimes politiques. Tous les régimes ne sont pas démocratiques. Les démocraties se distinguent par l’existence d’une pluralité de partis politiques, par la liberté de choix laissée aux citoyens et par la distinction des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Par ailleurs, on peut classer les différents types de régimes démocratiques selon qu’ils privilégient la collaboration des différents pouvoirs (régime d’assemblée, régime parlementaire) ou leur stricte séparation (régime présidentiel). Certains régimes présentent par ailleurs un caractère mixte, à la fois parlementaire et présidentiel.

Le régime d’assemblée

Le régime d’assemblée est un système institutionnel dans lequel tous les pouvoirs procèdent d’une assemblée élue au  Droit de vote accordé à tous les citoyens majeurs. direct. Celle-ci élit en son sein des comités qui exercent les fonctions exécutives et, le cas échéant, judiciaires. Un tel régime est caractérisé par la confusion des pouvoirs et par l’omnipotence du Législatif. Il n’est le plus souvent pratiqué qu’à titre transitoire par des assemblées chargées d’élaborer une constitution. Tel fut notamment le cas de la Convention (1792-1795) : on parle pour cette raison de régime conventionnel.

Le régime parlementaire

Le régime parlementaire se distingue du régime d’assemblée par une plus grande séparation des différents pouvoirs et par l’existence de mécanisme de régulation en cas de désaccord entre l’exécutif et les assemblées parlementaires.

La principale caractéristique de ce régime réside dans la nécessité pour le Gouvernement (GouvernementOrgane collégial composé du Premier ministre, des ministres et des secrétaires d’Etat chargé de l’exécution des lois et de la direction de la politique nationale). de disposer de la confiance de la majorité parlementaire : il est donc responsable devant elle et doit remettre sa démission s’il ne dispose plus d’une majorité. Pour cette raison, l’exécutif est dissocié entre le chef de l’État et le Gouvernement. Le premier, qui peut être un monarque, incarne la continuité de l’État et ne participe pas à l’exercice du pouvoir en dehors de la nomination du chef du Gouvernement. N’ayant pas, en principe, de rôle actif, il est politiquement irresponsable. En revanche, le chef du Gouvernement et ses ministres assument la conduite de la politique nationale sous le contrôle des assemblées parlementaires : l’autorité et la responsabilité politique sont ainsi étroitement liées. Pour cette raison, la plupart des actes du chef de l’État doivent être contresignés par les membres du Gouvernement concernés.

Le fonctionnement du régime parlementaire implique une étroite collaboration entre le Gouvernement et les assemblées. Le plus souvent les membres du Gouvernement sont choisis parmi les parlementaires et ont accès aux assemblées. Le Gouvernement dispose par ailleurs de l’initiative législative et participe à l’élaboration de la loi. Compte tenu des risques de blocage pouvant résulter de la mise en cause de la responsabilité du Gouvernement ou de la perte de confiance dans l’une des chambres, un pouvoir de dissolution (DissolutionActe par lequel le Chef de l’Etat met fin par anticipation au mandat de l’ensemble des membres d’une assemblée parlementaire) est reconnu au chef de l’État ou au chef de Gouvernement. Le renversement du Gouvernement ou la dissolution apparaissent ainsi comme deux mécanismes de régulation permettant de surmonter les tensions qui peuvent survenir entre le Gouvernement et sa majorité. La dissolution présente, en outre, l’intérêt de solliciter l’arbitrage des électeurs.

Le régime présidentiel

Mis en œuvre par les États-Unis en 1787, le régime présidentiel se caractérise par une stricte séparation des pouvoirs : le pouvoir législatif a le monopole de l’initiative et la pleine maîtrise de la procédure législative ; le pouvoir exécutif, qui dispose d’une légitimité fondée sur le suffrage universel, ne peut être renversé ; le pouvoir judiciaire dispose de larges prérogatives.

La principale caractéristique du régime présidentiel réside dans le mode de désignation du chef de l’État, élu au suffrage universel direct ou indirect. Le président jouit ainsi d’une forte légitimité qui fonde les larges pouvoirs dont il dispose. Il a le pouvoir de nommer et de révoquer les ministres et a autorité sur eux. L’exécutif relevant du seul président, celui-ci est à la fois chef de l’État et chef du Gouvernement. Sa responsabilité politique ne peut être mise en cause par les assemblées, mais, réciproquement, il dispose de peu de moyens de contrainte à leur égard. En effet, il ne peut pas les dissoudre et dispose seulement d’un droit de veto sur les textes législatifs qui ne lui conviennent pas.

Les assemblées parlementaires détiennent pour leur part d’importantes prérogatives de législation et de contrôle. Elles ont ainsi la pleine maîtrise du vote des lois et le monopole de l’initiative législative. Elles disposent également de moyens d’investigation très poussés sur le fonctionnement des services relevant de l’exécutif.

Le régime mixte

Ce régime correspond à celui de la Ve République depuis l’introduction de l’élection du président de la République au suffrage universel direct. On y trouve certaines caractéristiques du régime présidentiel : le chef de l’État, élu par le peuple, choisit et révoque les membres du Gouvernement, s’il dispose d’une majorité parlementaire conforme à ses vues. Le régime mixte emprunte aussi des éléments au régime parlementaire : le chef du Gouvernement est distinct du chef de l’État et sa responsabilité peut être mise en cause par l’une des deux assemblées. Le chef de l’État dispose du pouvoir de dissolution et le Gouvernement bénéficie d’importantes prérogatives dans la procédure législative. Un tel régime ne peut fonctionner qu’en cas d’accord entre le chef de l’État et la majorité parlementaire : dans une telle configuration le chef du Gouvernement est doublement responsable (devant le président de la République et devant le Parlement(Parlement : Organe collégial qui exerce le pouvoir législatif (adoption des lois et contrôle du pouvoir exécutif). En France, le Parlement est composé de deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat.). Dans le cas contraire, le régime fonctionne comme un régime parlementaire à part entière, le président cède sa prééminence au Premier ministre. C’est le cas de figure de la « cohabitation » de la Ve République.

22 mars 2011

LA LISTE COMPLETE DES 49 PARTIS TUNISIENS AUTORISES :

Mouvement des démocrates socialistes
Parti de l'unité populaire
Parti social-libéral (Groupe)
Union démocratique unioniste
Parti des verts pour le progrès

Parti démocrate progressiste
Mouvement Ettajdid
Forum démocratique pour le travail et les libertés
Tunisie verte
Parti socialiste de gauche
Parti du travail patriotique et démocratique
Mouvement Baath
Mouvement de la tendance islamique (Ancien Ennahda)
Parti social du centre
Parti de la dignité et de l'égalité (Page introuvable)
Mouvement des unionistes libres (Page introuvable)
Parti des jeunes démocrates
Parti de la justice et de l'équité (Page introuvable)
Mouvement de la réforme et de la justice sociale (Page introuvable)
Mouvement national de la justice et du développement
Parti Al Watan
Parti de la concorde (Al Wifak)
Mouvement du peuple (Echaâb) + Mouvement unioniste progressiste (Fusion pour devenir Mouvement Achaab unioniste progressiste)
Parti des libéraux tunisiens
Parti de la liberté et du développement (Page introuvable)
Parti de la liberté pour la justice et le développement (Page introuvable)
Mouvement de la jeunesse libre de Tunisie
Mouvement de l'unité populaire
Congrès pour la république
Parti de l'avenir (Al Mustakbal) (Page introuvable)
Parti de la justice et de la liberté
Parti de l'avenir pour le développement et la démocratie (Page introuvable)
Mouvement des patriotes démocrates (Page introuvable)
Parti républicain
Parti de la jeunesse pour la révolution et la liberté (Page introuvable)
Parti de la dignité pour la justice et le développement (Page introuvable)
Parti communiste des ouvriers de Tunisie
L'Unioni populaire républicaine
Parti républicain pour la liberté et la justice (Page introuvable)
Parti de la rencontre de la jeunesse libre
Parti de la justice et du développement
Parti d'avant-garde arabe démocratique (Page introuvable)
Parti de la dignité et du développement (Page introuvable)
Parti de Lutte Progressiste
 Parti Libéral Maghrébin
Parti des forces du 14-Janvier (Page introuvable)
Parti populaire pour la liberté et le progrès
Parti de réforme démocratique (Mouvement de la rencontre et de la réforme démocratique) 
Parti de la gauche moderne (Page introuvable)
 
Partis en attente de légalisation :
le Mouvement de la dignité et de la démocratie
le Mouvement démocrate tunisien
le Mouvement populaire pour une démocratie directe
le Parti de la démocratie directe
le Parti de la voix du peuple
Parti Libéral Tunisien
le Parti des républicains libéraux
le Parti Al Majd de Abdelwahab Hani 
Le Mouvement des Conseils Populaires Tunisiens
L'initiative de Kamel Morjène
La Voix pour l'Ecologie et la Relance Tunisienne "V.E.R.T."

 

22 mars 2011

ما هو المجلس التأسيسي ..؟

ما هو المجلس التأسيسي ..؟

يتكون المجلس التأسيسي من كلمتين: مجلس وتأسيسي. هو تأسيسي لأنه سيؤسس لنظام جديد. وهو مجلس، لأنه يتكون من عدد من المواطنين المنتخبين يمثلون كل الفئات وكل الحساسيات السياسية والنقابية والشبابية والحقوقية والثقافية والنسائية وحتى الأمنية والعسكرية إذا تطلب الأمر ذلك. كما أن الجهات يجب أن تكون ممثلة في هذا المجلس م...ن خلال ممثلين جهويين (ولايات) ومحليين (معتمديات). ولضمان تمثيلية هذا المجلس لا بد أن يقع انتخابه في ظروف ديمقراطية وفي جو أمني مستقر بحيث يستطيع كل مواطن الترشح ويعبر الناخب عن رأيه بعيدا عن كل الضغوط. كما أن فوز المترشحين في قوائم انتخابية يجب أن يتم على أساس نسبة الأصوات المتحصل عليها وليس على أساس القائمة الواحدة. مثلا لنفترض أن هناك أربع قوائم تقدمت للانتخابات فازت الأولى بنسبة 40 بالمائة من الأصوات والثانية بـ30 بالمائة والثالثة بـ20 بالمائة والرابعة بـ10 بالمائة، فإن تشكيل المجلس يتم على أساس نسبة الأصوات المتحصل عليها وليس فوز القائمة الأغلبية بكل المقاعد مثلما كان يحصل في عهد بورقيبة وبن علي حيث كانت قائمة الحزب الحاكم تحصد كل الأصوات لأنها تفوز بغالبية الأصوات. كما أن المترشحين بصفة فردية يجب التعامل معهم بصفة استثنائية خاصة إذا كانوا يمثلون فئات نسائية أو شبابية أو حقوقية أو مجالس جهوية ومحلية وثقافية وغيرها. بمعنى يمكن تعيين أعضاء غير منتخبين داخل المجلس بالتوافق. وبهذا يكون هذا المجلس عبارة عن برلمان كبير يمثل كل الشعب التونسي بمختلف فئاته وتوجهاته.

يجتمع هذا المجلس بصفة يومية وتنبثق عنه لجان مختصة في الميادين التي تهم بناء المجتمع الجديد. ويستمد هذا المجلس شرعيته من كون كل المنتمين إليه منتخبين وممثلين لذلك فلهم كل الصلاحيات للخوض في كل المسائل التي تهم البلاد. كما يمكن لأعضاء هذا المجلس استشارة المواطنين والاستماع لآرائهم مباشرة أو من خلال ما يقومون به من تظاهرات وتحركات. وتتوج أعمال هذا المجلس بسن دستور جديد للبلاد سيعكس التوجهات العامة لأعضائه المنتخبين. وفي صورة حصول خلاف حاد حول بعض بنود الدستور الجديد فيمكن حل هذا الإشكال بالتصويت داخل أعضاء المجلس أو بإجراء استفتاء شعبي عام حول النقاط الخلافية. ولضمان شرعية الدستور الجديد يمكن عرضه على الاستفتاء العام وبذلك يكون دستورا ديمقراطيا يعكس تطلعات غالبية الشعب التونسي. بعد ذلك يقع التحضير لانتخابات برلمانية جديدة ووضع الأسس للنظام الديمقراطي الجديد. وكما نلاحظ فإن المرحلة الانتقالية يمكن أن تدوم شهورا أو حتى سنة أو سنتين، وخلال هذه الفترة تتولى الحكومة الانتقالية تصريف شؤون المواطنين وضمان الأمن والاستقرار بشكل لا يترك أي مجال للفراغ أو للفوضى.

22 mars 2011

ملخص المشهد في تونس

par Kamel Cherif, mardi 22 mars 2011, 01:58

خلاف بين القضاة و القضاة

خلاف بين المحامين و المحامين

خلاف بين العدول و العدول

...خلاف بين المحاسبين و المحاسبين

خلاف بين التجار و التجار

خلاف بين الموضفين و الموضفين

خلاف بين رجال الاعمال و رجال الاعمال

خلاف بين العمال و العمال

خلاف بين النقاد و النقاد

خلاف بين الصحفيين و الصحفيين

خلاف بين النساء و النساء

خلاف بين الرجال و الرجال

خلاف بين الشباب و الشباب

 

اضافة الى دلك و في نفس الوقت

 

خلاف بين القضاة و المحامين

خلاف بين المحامين و العدول

خلاف بين المحاسبين و المحامين

خلاف بين الموضفين و وزراء وقتيين

خلاف بين رجال الاعمال و العمال

خلاف بين النقاد و الصحفيين

خلاف بين النساء و الرجال

خلاف بين الشباب و من يفوقهم سنا

 

محور الخلاف

مطالب مادية

توجهات سياسية

 

النتيجة خلاف المواطن مع المواطن

و خلاف المواطن مع سلطة غير السلطة الحقيقية متمثلة في حكومة وقتية لا تملك نفسها

نجح العدو الحقيقي في الاختفاء

فنصب لنا اعداء جدد ليضعف قوتنا

و يضلل توجهاتنا

و يشتت افكارنا

 

انقسامات شتى

 

كل شيء الا وحدة الصف

 

من يحرك هدا المشهد من الخلف؟

 

انا؟

انت؟

 

ام نفس الايادي التي كانت تنسج سلطة بن علي

دهب بن علي و بقيت الايادي

تنسج

بنسق اسرع

وفي الخفاء

و لكي تضمن احكام السيطرة

تشتت الانظار

تستغل كل الالة التي صنعت بن علي لتصنع من غيره و غيره و غيره

اما الشعب

فاما صامت و اما متحرك

الصامت لا يجب ان يتحرك

اما المتحرك يجب ان يصمت بعضه الاخر

ليتوهم انه يناضل

 

ما يحدث في تونس ان الايادي الخفية لم تعد معنية بالنضال

لاننا ببساطة نناضل ليصمت بعضنا بعضا

و نناضل في المكان الخطا ضد العدو الخطا

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